- 07/11/2011
Rêve et réalité
Chers amis, chers clients, Au moment où j’écris ces lignes, l’année viticole 2010 est sur le point de s’achever. Les vendanges approchantes viendront clore le travail de l
Lire la suiteUn peu d'écologie:
Hunawihr, automne 2020.
Chers amis, chers clients,
j’aimerais vous parler d’un sujet qui me passionne : l’écologie. Ces dernière années, j’ai pu constater que de nombreux clients ne savaient même pas que nous étions en BIO. Tant mieux pourrait on dire, si ils achetaient du vin, c’est parce qu’ils le trouvaient bon. Mais quand même, c’est un peu dommage de ne pas savoir. Il est vrai que nous n’en avons jamais vraiment fait un argument commerciale. Alors laissez-moi vous raconter :
Nous nous sommes convertis en 2007, peu après avoir rejoint mes parents sur le domaine. C’était très excitant, on avait l’impression de réapprendre notre métier et ça nous a fait beaucoup progresser dans la compréhension de nos terroirs. Le hasard voulut que 2007 soit le millésime alsacien le plus précoce des 100 dernières années. Notez qu’il a déjà été détrôné par deux fois depuis… La marque du réchauffement climatique. On s’en rendait bien compte, vivre et travailler au contact de la nature nous rend sensibles à tout cela. Mais que faire… A l’époque, seuls les scientifiques et quelques écolos s’en préoccupaient. La plupart d’entre nous ne voulait soit ne pas y croire soit ne pas y penser. Moi y compris. Seulement voilà, les fait sont têtus et la réalité vous rattrape toujours. Les millésimes précoces se sont enchainés les uns après les autres, avec leurs lots de sécheresses et de canicules. De nature jovial et optimiste, j’ai commencé à voir sombre à mesure que notre climat se détraquait. Et puis un matin au réveil, je me suis mis à pleurer en regardant mes deux jeunes enfants. Ce fut le déclic. Au placard le fatalisme et l’inaction ! je devais agir pour moi et ma conscience. S’en est suivi un vaste chantier de remise en question. Pas facile en réalité de se mettre en accord avec ses convictions. Voici la liste de nos petits pas vers plus d’écologie :
Voilà pour ce qui a déjà été fait. Il nous reste encore beaucoup de travail et notamment sur le difficile volet transport…
Ces petits pas sont bien peu au regard de notre monde perfusé à l’énergie fossile mais c’est ce qu’il nous était possible de faire et je suis heureux de l’avoir fait.
Pour la suite les projets ne manquent pas :
- Nous devons redoubler d’effort pour adapter notre vignoble et nos gestes à la nouvelle donne climatique afin de maintenir la qualité à son plus haut niveau.
- La sauvegarde de la biodiversité nous entraine progressivement sur la voie de l’agroforesterie. Nous mentons sur pieds un programme de plantation de haies et d’arbres au sein de notre vignoble.
Voila nos engagements.
La guerre des nerfs:
Hunawihr, fin octobre 2012
Ce matin il fait froid, des flocons de neige s’invitent dans le ciel. Peu importe, depuis quelques jours le ciel ne nous intéresse plus que pour son spectacle. Le stress nous a enfin quittés, la vendange est rentrée… ouf…
Retour sur une année éprouvante marquée par les extrêmes :
Tout commence par une sécheresse hivernale historique, qui nous sape le moral en nous faisant craindre le pire pour la suite. Il arriva, mais sous la forme d’un revirement complet de la situation météo. De trop sec en hiver nous sommes passés à trop humide (pour ne pas dire détrempé) au printemps. Ciao la sécheresse et bonjour le mildiou ! La vigne souffre de l’humidité ambiante et la floraison trébuche. La perte de récolte est actée et s’aggravera si les pluies s’acharnent. C’est alors que la situation se débloque avec l’arrivée du soleil à la mi Juillet. La vigne revit et notre moral aussi !
Pas pour longtemps, après trois semaines estivales sans aucune goutte, la vigne commence à accuser le coup. Les pluies du printemps n’ont vraisemblablement pas effacé cet hiver trop sec. A la mi-août, la sécheresse revient et frappe fort. Le vignoble jaunit et souffre. Tiendra t il le coup ? Va-t-il pleuvoir ? Non, le blocage anticyclonique dure, au grand dam du vigneron, mais nos vignes résistent, le raisin murit. L’enracinement profond, notre culture biologique et nos faibles rendements permettent à la vigne de poursuivre son cycle, en dépit du manque d’eau.
C’est finalement avec un moral retrouvé que nous démarrons les vendanges fin septembre sous le soleil… les trois premiers jours !!! Les quinze suivants se feront sous la pluie. Décidément 2012 ne nous aura pas épargnés.
L’histoire se finit malgré tout plutôt bien et si la quantité n’est pas au rendez vous, la qualité s’annonce belle, en tout cas jusqu’à ce jour. Qui sait ce que nous réserve mère-nature !!!
A bientôt
Jérôme, le 11/11/2012
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